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Depuis son lancement en 2019, le PER attire bon nombre de Français. Ce contrat leur permet de préparer leur retraite sereinement et de défiscaliser. En effet, les sommes versées sur un PER sont déductibles du revenu imposable du titulaire. En revanche, elles sont ensuite taxées à la liquidation du plan, qu’importe si les fonds sont débloqués sous forme de rente ou de capital. Toutefois, ce que peu de personnes savent, c’est qu’il est légalement possible d’échapper à ce rattrapage. Le PER présente un avantage fiscal méconnu, mais très bénéfique. Si le plan n’est pas liquidité, alors les héritiers évitent cette imposition. Ils ne payent que les droits de succession sur les sommes transmises. Explications.

Le PER : un contrat idéal pour préparer sa retraite 

Créé en 2019 dans le cadre de la loi Pacte, le PER est un nouveau contrat d’épargne retraite accessible à tous, sans condition d’âge ni de situation professionnelle. Il offre la possibilité à l’épargnant de constituer un capital durant sa vie active et de bénéficier ensuite des sommes accumulées à sa retraite. Dès le moment venu, le souscripteur peut profiter des montants versés, parfois additionnés d’intérêts, sous forme :

  • de rente viagère ;

  • de capital (versé en une ou plusieurs fois) ;

  • de rente et de capital.

Contrairement à ses prédécesseurs (PERP, article 83, contrat Madelin, etc.), le Plan d’Épargne Retraite (PER) présente une particularité. Les sommes versées sont bloquées jusqu’au départ à la retraite du titulaire du contrat. En revanche, il existe maintenant six cas de déblocage anticipé :

  • le décès de l’époux du souscripteur du contrat ;

  • l’invalidité de 2e ou de 3e catégorie (du titulaire du contrat, de son époux ou de ses enfants) ;

  • l’expiration aux allocations au chômage ;

  • la fin d’une activité non salariée ;

  • le surendettement ;

  • l’acquisition d’une résidence principale. 

Sur justificatif, en évoquant l’un des motifs précédemment cités, il est possible de débloquer entièrement le plan d’épargne.  

Le PER et la déductibilité des versements volontaires 

Le PER présente un avantage fiscal notable : les sommes versées sur le contrat sont déductibles de l’impôt sur le revenu du souscripteur, dans la limite d’un plafond en vigueur. Le montant de la réduction d’impôt accordée dépend des sommes versées sur le contrat, d’une part, et de la Tranche Marginale d’Imposition (TMI) du souscripteur, d’autre part. D’une manière générale, pour un même montant versé, plus la TMI est élevée, plus la réduction d’impôt offerte est conséquente. 

Le plafond PER, quant à lui, est réévalué chaque année sur la base du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS). Son mode de calcul varie ensuite selon que le souscripteur du contrat soit salarié ou Travailleur Non Salarié (TNS), comme le montre le tableau ci-dessous.

Plafond PER pour les salariés 

Plafond PER pour les TNS

Montant le plus élevé entre :

 
  • 10 % des revenus professionnels de l’année nets de cotisations sociales et de frais professionnels (dans la limite de 32 909 €)

ou 

  • 10 % du PASS, soit 4 113€

Montant le plus élevé entre :

 
  • 10 % des bénéfices imposables (dans la limite de 35 193 €) + 15 % de 7 PASS, soit 45 191€  

ou

  • 10 % du PASS, soit 4 113€

 

L’avantage fiscal méconnu du PER : éviter le rattrapage fiscal légalement et optimiser sa succession

En règle générale, à la liquidation du plan d’épargne retraite, les rentes ou le capital versés sont imposés. Le mode d’imposition dépend du mode de sortie et des modalités de versement, comme le montre le tableau ci-dessous. 

 

Les versements réalisés sur le PER ont été déduits du revenu imposable

 

Les versements réalisés sur le PER n’ont pas été déduits du revenu imposable

Sortie en rente

Sortie en capital

Sortie en rente

Sortie en capital

La rente est imposable à l’impôt sur le revenu selon le régime des pensions de retraite après application d’un abattement de 10 %

 

Des prélèvements sociaux s’appliquent sur une fraction de la rente à hauteur de 17,2 %

La part de capital correspondant aux versements volontaires est imposée au barème progressif de l’impôt sur le revenu (mais pas aux prélèvements sociaux)

 

Les intérêts générés son imposés au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 %

La rente est imposable à l’impôt sur le revenu au titre des rentes viagères à titre onéreux, après abattement variable selon l’âge



 

Des prélèvements sociaux s’appliquent sur une fraction de la rente à hauteur de 17,2 %

La part de capital correspondant aux versements volontaires non déduits fiscalement est exonérée d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux

 

Les intérêts sont imposés au PFU à hauteur de 30 %

 

Toutefois, il existe une solution légale pour échapper à ce rattrapage fiscal : ne pas liquider le plan. Si le plan n’est jamais liquidité et que le souscripteur ne perçoit ni rente, ni capital au moment de sa retraite, les fonds ne sont pas imposés

Lors du décès du titulaire, les héritiers peuvent bénéficier des sommes disponibles sans avoir à compenser cette fiscalité. Ils n’auront qu’à régler la partie concernant les droits de succession, sauf si les fonds sont destinés au conjoint survivant. Auquel cas, comme prévu dans l’article 796-0 bis du Code général des impôts, le PER est versé en exonération d’impôt sur le revenu et en exonération de droits de succession.
De la même manière, le décès du conjoint constitue un motif de déblocage anticipé du PER. Le déblocage anticipé du PER pour motif d’accident de la vie permet également au conjoint survivant d’échapper au rattrapage fiscal. Dans ce cas de figure, les fonds peuvent être récupérés sans qu’ils soient soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Seuls les intérêts sont imposés à hauteur de 17,2 %.


Foire aux questions

Quel est l’avantage fiscal méconnu du PER ?

Le PER est connu pour l’avantage fiscal qu’il procure à l’entrée. En effet, les sommes versées sur le contrat sont déductibles de l’impôt sur le revenu du titulaire du plan. En revanche, à la sortie, la rente, le capital, tout comme les intérêts générés sont imposés. 
Cette option est méconnue, mais il est pourtant possible d’éviter ce rattrapage fiscal en ne liquidant pas le PER. Auquel cas, les fonds sont versés aux héritiers qui n’auront qu’à payer les droits de succession.

Quelle est la fiscalité du PER en cas de décès ?

En cas de décès, les héritiers devront payer des droits de succession sur les fonds disponibles sur le PER. En cas de PER compte-titres, l’épargne du contrat revient aux héritiers légaux et les sommes sont imposées selon le barème progressif des droits de succession.

Jérôme DEVAUD

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