Portrait de nos clients - Véronique, commerçante à Paris

Aller à Rungis, c'est une ambiance particulière. Ça fait 50 ans que ça existe, 50 ans qu'on sent la même effervescence. Ce sont les morceaux particuliers qu'on va acheter en premier, ce sont les copains qu'on va retrouver autour d'un café. 

Je suis Véronique Langlais, je suis bouchère. Je travaille dans notre entreprise, la boucherie Meissonnier, qui est dans le 17e arrondissement, avec notre fils, mon mari et un collaborateur. Mon petit plaisir, c'est de recevoir une carcasse que j'ai choisie auparavant, de voir comment elle ressort et de valoriser le produit que vont donner les agriculteurs au départ pour sublimer les assiettes de nos clients. Quand on est passionné, le temps passe toujours trop vite, et la moto, c'est juste un exutoire après mes longues journées de travail. C'est quelque chose qui me permet de me ressourcer beaucoup. Je roule et je me projette dans l'avenir, et je me dis que quand je serai retraitée, j'irai faire des balades sans contrainte de temps.

J'ai mis en place des choses pour préparer mon avenir, mais de façon complètement éparpillée. J'ai touché à tout, immobilier, assurance vie, article 83, sauf que maintenant je ne sais pas du tout où j'en suis et que j'ai besoin de quelqu'un pour m'aider à voir et à optimiser ce qui sera le mieux pour moi.

L’idéal, c'est de se recentrer sur soi-même, d'aller consulter quelqu'un dont c'est le métier, pour pouvoir être conseillée par rapport à ce que nous sommes et ce que nous souhaitons. Et je pense qu'il n'est jamais assez tôt, ni trop tard, pour préparer sa retraite. C'est une vraie réflexion qu'on doit opérer tout au long de sa carrière professionnelle. 

Si j’avais un conseil à donner, ne pas avoir l'impression de travailler et surtout d'anticiper, de se projeter et de rêver.