Marchés cotés : quand la tempête s’abat sur les portefeuilles
Depuis plusieurs trimestres, les marchés financiers sont marqués par une instabilité chronique. Annonces politiques, tensions géopolitiques, décisions de banques centrales... Tout événement majeur entraîne une réaction quasi immédiate des valeurs cotées. Cette hyper-réactivité, alimentée par la liquidité permanente des bourses, rend la gestion patrimoniale complexe pour de nombreux investisseurs.
À l’opposé, le marché dit "non coté" qui désigne les actifs non cotés en bourse, échappe à ces turbulences immédiates. Comme l’explique Jean-Baptiste de Pascal : « Le non coté ne réagit pas tout de suite. »
Cette latence est précieuse. Là où le coté impose une valorisation quotidienne, le non coté fonctionne sur des cycles de valorisation trimestriels, semestriels voire annuels. Un rythme plus lent, mais bien souvent plus fidèle à la réalité économique des entreprises.
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Le temps long : l'atout maître du private equity
L’un des grands avantages du non coté réside dans cette dimension temporelle.
- Pour les entreprises financées par le private equity, cela signifie davantage de sérénité. Loin de la pression des résultats trimestriels et des fluctuations instantanées, les dirigeants peuvent piloter leur stratégie sur le long terme, et adapter leurs décisions aux conditions macroéconomiques, avec recul et rationalité.
- Du côté des investisseurs, ce temps long permet une meilleure absorption des chocs conjoncturels. Si une entreprise fait face à un nouveau cadre réglementaire ou à des hausses de taxes, elle a le temps de mettre en œuvre un plan d’action avant sa prochaine valorisation. Résultat : une valorisation plus cohérente et moins soumise à l’émotion du marché.
Une croissance soutenue du private equity portée par l’assurance vie et les PER
Ce n’est pas un hasard si le private equity gagne du terrain dans les portefeuilles français. Selon les derniers chiffres de France Invest, le marché du non coté a crû de 30 % l’année dernière, en grande partie grâce à l’essor des unités de compte (UC) dans l’assurance vie et les plans d’épargne retraite (PER).
Ces enveloppes, longtemps réservées aux actifs cotés, s’ouvrent progressivement au private equity, rendant cette classe d’actifs plus accessible aux épargnants particuliers.
À travers ses FCPR (Fonds Communs de Placement à Risques), ses fonds professionnels réservés aux investisseurs avertis et son FIP Outre-mer, la société structure des solutions adaptées aux objectifs d’une clientèle en quête de diversification, de performance long terme et d’optimisation de sa fiscalité.
L’exposition encore dominante aux marchés cotés
Pour autant, comme le rappelle Jean-Baptiste de Pascal, les portefeuilles des Français restent encore largement investis sur la partie cotée.
Un biais culturel, mais aussi réglementaire. Ainsi, les notifications automatiques reçues en cas de baisse de 10 % – imposées par la directive européenne MIF 2 – concernent en grande majorité les placements cotés. Et elles génèrent d’ailleurs un stress important, sans toujours tenir compte des performances globales ou passées.
Dans ce contexte, le rééquilibrage en faveur du non coté apparaît comme une nécessité pour :
- lisser les volatilités,
- amortir les chocs
- et bâtir un portefeuille plus résilient.
D’autant que les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur les derniers mois, près de 30 entreprises ont quitté la cote à Paris, contre seulement 4 introductions. Le dynamisme serait clairement en dehors des marchés boursiers.
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Pourquoi le non coté ou private equity reste encore méconnu du grand public ?
Malgré son potentiel, le private equity souffre encore d’un déficit de notoriété. L’investissement non coté n’est pas intuitif pour l’épargnant moyen, habitué aux livrets bancaires, fonds euros ou actions cotées. Plusieurs freins expliquent cette situation :
- Une offre moins visible dans les contrats d’assurance vie, malgré une croissance rapide.
- Des contraintes réglementaires, notamment la demande de liquidité par les assureurs, qui imposent des ratios de 30 % d’actifs liquides dans certains fonds, déformant la structure du private equity traditionnel.
Une complexité perçue, due à la diversité des stratégies (capital développement, capital transmission, infrastructures, dette privée, etc.).
Pour aller plus loin : Voir la vidéo de l'intervention de Jean-Baptiste de Pascal sur BFM Business dans l'émission Tout pour Investir
Inter Invest : un acteur engagé dans la démocratisation du private equity
Conscient de ces enjeux, Inter Invest s’engage depuis plusieurs années dans la vulgarisation et l’accessibilité du private equity.
Son objectif : rendre cette classe d’actifs accessible au plus grand nombre, sans renier les exigences de transparence, de robustesse et d’accompagnement.
L’ensemble des produits de la gamme conçue et distribuée par les experts du groupe répond à des objectifs patrimoniaux clairs :
- diversifier,
- valoriser à long terme,
- et stabiliser les portefeuilles face à l’incertitude des marchés traditionnels.
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